Marc Leduc, traducteur / translator

Articles tagués ‘Climat’

La calotte glaciaire Antarctique Ouest plus sensible que l’on ne croyait ?

Un article récent paru dans Geophysical Research Letters confirme que la contribution du continent Antarctique à l’élévation du niveau marin lors du dernier interglaciaire (période désignée Eémien, env. 125 000 ans) était importante, voire plus élevée que les estimations précédentes, puisque les auteurs ont en fait chiffré à la baisse la proportion attribuable à l’expansion thermique des océans.

D’après les plus récentes évaluations, le niveau marin à cette époque aurait été d’au moins 6,6 mètres supérieur à l’actuel avec un maximum moins probable de 9,2 m, admettons donc une médiane à 7,8 m. Or ces chiffres ont de quoi ébahir si l’on considère aussi que la température annuelle moyenne à cette époque n’aurait été supérieure que de 1 à 2 degrés à l’actuelle, toujours d’après les estimations les plus récentes. Cette élévation de la température est imputable surtout à des paramètres orbitaux, excentricité et obliquité de la Terre par rapport au soleil.

Il faut donc supposer qu’une longue exposition des calottes glaciaires à des températures semblables ou légèrement supérieures à l’actuelle entraîne leur fonte massive. Il semble que les modèles aient sous-estimé la sensibilité de la calotte de l’Antarctique Ouest dans les simulations. Or un léger réchauffement des courants océaniques auraient un impact appréciable sur l’ablation du front immergé de la marge glaciaire. Une explication voudrait aussi que l’allongement des étés ait été un facteur déterminant au pôle Sud.

Sources:
Contribution de l’expansion thermique :http://europa.agu.org/?view=article&uri=/journals/gl/gl1114/2011GL048280/2011GL048280.xml&t=gl,2011,mckay

Évaluation de l’élévation du niveau marin à l’Eémien :
http://www.princeton.edu/geosciences/people/maloof/pdf/Kopp2009b.pdf

Marc Leduc, translator / traducteur

Livre : Développement durable et responsabilité sociale

GENDRON Corinne, Jean-Guy VAILLANCOURT, René AUDET (dir.). 2010, Développement durable et responsabilité sociale. De la mobilisation à l’institutionnalisation. Montréal, Presses de Polytechnique, 274 p.

Les 14 chapitres de cet ouvrage correspondent à autant d’études multidisciplinaires portant sur les nouvelles pratiques économiques se réclamant du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Le cadre d’analyse est défini d’emblée en introduction. La mondialisation a entraîné une réorganisation des centres de pouvoir. Déjà affaiblis par le démantèlement de l’État-providence, les gouvernements nationaux ont vu leur espace de décision se rétrécir davantage au profit d’instances transnationales. Puisque, par définition, les accords internationaux outrepassent le contrôle étatique, leurs conséquences échappent d’autant plus aux citoyens.

Dans ce contexte, de « nouveaux mouvements sociaux économiques » (NMSE) ont fait irruption, investissant désormais la sphère économique au-delà des limites traditionnelles de l’État et de la société civile. Cet ouvrage explore donc ces nouvelles mobilisations qui tentent de créer « un nouveau cadre de régulation des entreprises dans l’espace mondial ».

Pour consulter le sommaire du livre : http://www.polymtl.ca/pub/argumentaire.php?l=fre&id=8027

Marc Leduc, translator / traducteur

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En cette époque de crise climatique et environnementale, ce blogue se veut le reflet de mon exploration des diverses solutions élaborées par les chercheurs et entrepreneurs de tous horizons afin de relever les défis, aussi complexes que passionnants, qui nous concernent tous.

Marc Leduc, traducteur / translator