Marc Leduc, traducteur / translator

L’article à l’origine de cette nouvelle laisse entendre que l’étude a été circonscrite à la partie de l’aquifère des High Plains qui alimente le seul Kansas. Les auteurs chiffrent la ponction sur l’aquifère comme suit : 30 % de la nappe consommé en 2010, 39 % additionnel le sera en 2060 d’après leur projection.

Les chercheurs qui ont mené cette étude soulignent qu’une utilisation judicieuse de la ressource hydrique, déjà notable au Kansas à raison d’un accroissement annuel d’efficacité de 2 % semble-t-il, permettrait d’atteindre un équilibre avec le réapprovisionnement naturel de l’aquifère qui serait de l’ordre de 15 %.

Aussi nommé Ogallala en rapport avec son gisement principal, l’aquifère High Plains constitue la plus importante réserve d’eau douce souterraine des États-Unis et probablement de la planète. Le service géologique de ce pays (USGS) estimait son volume d’eau à 3608 km3 en 2005.

D’une superficie de plus de 450 000 km2, cette éponge gigantesque se déploie sous 8 États dans la région des Grandes Plaines, la plus fertile du sol américain. Inutile de souligner l’importance cruciale de cette réserve pour l’agriculture et l’approvisionnement en eau potable chez l’Oncle Sam.

Sur le plan géologique, des sédiments détritiques (sable, gravier, etc.) résultant de l’érosion des Rocheuses ont servi de réservoir pour l’eau qui y a surtout afflué durant les phases humides du dernier âge glaciaire. Selon l’endroit, la surface de l’eau depuis le sol se trouvera à une profondeur variant de 30 à 120 mètres.

Soumise à un prélèvement intensif au cours des dernières décennies en raison de l’irrigation et de l’extraction de pétrole et de charbon, l’aquifère High Plains voit sa nappe phréatique subir une baisse annuelle pouvant atteindre 1,5 mètre par endroit.

Marc Leduc, translator / traducteur

Sources :

http://www.sciencedaily.com/releases/2013/08/130826180523.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Ogallala_Aquifer

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